Intervention sur la végétation des berges

Les objectifs des travaux sont de :

• favoriser la circulation de l'eau et les connexions entre réseaux ;
• améliorer les conditions de vie aquatique (habitats communautaires et habitats d’espèces),
• favoriser et sécuriser l’accès fluvial (engins de travaux), les activités (batellerie, pêche) et l’accès riverains (halage, route) ;
• empêcher l’accumulation de végétaux subaquatiques et flottants (lentilles, jussie,…) et les déchets ;
• éviter la dégradation des berges, des halages, des routes et l’encombrement des canaux par la chute des arbres et leur déracinement ;
• garantir la stabilisation des berges et redynamiser les arbres qui seront coupés (élagage, recépage, étêtage,…) ;
• préserver la trame paysagère du réseau.

Les travaux consistent à couper, élaguer, étêter ou recéper à partir de la voie d’eau et des parcelles, des arbres (grand gabarit et gabarit moyen) ou des grosses branches ou cépées qui penchent dangereusement sur la rivière. Il convient ensuite de les évacuer à l'aide de moyens mécaniques adaptés au site et au nombre et gabarit des arbres en question. Quelques embâcles importants doivent être également retirés de la voie d’eau dans le cadre des travaux.

Ponctuellement, l’IIBSN fait appel à des entreprises spécialisées pour des interventions spécifiques comme l'étêtage d’arbres de haut jet ou l’enlèvement d’arbres imposants.

Les bois issus de ces chantiers d’élagage sont broyés pour faire des copeaux pour des chaudières à bois ou du paillage.

Une vigilance et des précautions particulières sont prises au sujet : 

• des maladies des arbres comme pour le phytophthora de l’aulne (rapport 2009 et synthèse 2010) ou la chalarose du frêne (lien vers le site du PNR du marais poitevin)
• de la présence d’Espèces Exotiques Envahissantes terrestres (EEE),

Cette action de fauchage concerne les abords du Domaine Public Fluvial accessibles par routes ou par voies de terre. Près de 120 kilomètres de rives sont concernées avec un ou plusieurs passages dans la saison selon la gestion proposée : voir la carte.

Les objectifs sont :

• de favoriser la biodiversité des milieux (berges, accotements, halages,…),
• de préserver la stabilité des berges par la préservation de végétaux «stabilisateurs» (hélophytes, arbustes ou arbres,…),
• de maintenir des végétaux « épurateurs » pour améliorer la qualité de l’eau (zone tampon),
• de maintenir une trame paysagère patrimoniale attractive,
• de conserver la sécurité d’accès aux sites pour les services publics, les riverains et les usagers (navigation, pêche,…).

Le fauchage se déroule chaque année de mi-avril à fin novembre avec des moyens mécaniques adaptés : tracteur équipé d’un broyeur articulé à long bras à l’arrière pour les berges et d’un broyeur à plat à l’avant pour les parties centrales des halages enherbés.

Dans le but d’assurer une gestion plus fine et plus écologique de ces milieux, un plan de gestion visant à optimiser les modes opératoires de fauche est mis en œuvre depuis plusieurs années suite à deux études réalisées en 2007 et 2009.