Eaux superficielles : les matières organiques et oxydables

Eaux superficielles : les matières organiques et oxydables

Les matières organiques sont présentes de manière naturelle dans les cours d'eau et proviennent de la mort des organismes vivants animaux et végétaux des cours d'eau et de ses abords. Elles sont aussi issues des rejets liés aux activités humaines.

Cette altération est révélatrice de la présence, ou de l'absence, de matières organiques. Au-delà d’un certain seuil (pollution), la dégradation de celles-ci est susceptible de consommer l'oxygène de la rivière en asphyxiant les organismes vivants présent dans ces milieux.

Les Matières Organiques et OXydables

Ce paramètre est mesuré selon une méthode standardisée qui prend en compte 8 paramètres caractérisant les matières oxydables présentes dans l'eau : concentration et saturation en oxygène dissous, Carbone organique, Demande Biochimique en Oxygène à 5 jours ou DBO5, Demande Chimique en Oxygène ou DCO, Azote Kjeldahl ou NKJ, Ammonium ou NH4, et THM potentiel.

Les cartes présentées sur cette thématique reprennent les trois premiers de ces paramètres en comparant les teneurs observées localement aux valeurs maximales admises par la législation européenne (Directive Cadre sur l’Eau) pour considérer qu’un cours d’eau est en « bon état » :

  • 6 mg (O2)/l pour la concentration en oxygène,
  • 6 mg (O2)/l pour la DBO5
  • et 7 mg (C)/l pour le Carbone organique.

On retrouve aussi ces mêmes seuils dans le système d'évaluation de la qualité de l'eau des cours d'eau (SEQ-V2) pour considérer qu’un cours d’eau est en bonne santé.
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