Les eaux souterraines présentes sous le territoire du bassin de la Sèvre niortaise et du Marais poitevin, comme les eaux superficielles, font régulièrement l’objet d’analyses physico- chimiques. On distingue cependant trois types de réseaux d’analyses portant des objectifs distincts :
- Un réseau de suivi patrimonial national de suivi qualitatif des eaux souterraines (effectué très majoritairement par l’Agence de l’eau) qui vise principalement à renseigner la qualité physico chimique des différentes masses d’eau du territoire dans le cadre de la Directive cadre sur l’Eau (ou DCE). Ce réseau est peu dense, mais peut être complété localement et ponctuellement par des analyses effectuées sur des forages par d’autres partenaires (conseils départementaux, producteurs d’eau dans le cadre de démarches « Re-Sources » sur le périmètre de captages sensibles, …).
La fréquence annuelle de ces analyses est faible et parfois irrégulière dans le temps (suspension des analyses pendant 1 ou 2 ans par exemple).
L’ensemble des résultats de ces analyses sont capitalisées sur le portail national d’accès aux données sur les eaux souterraines appelé ADES (https://ades.eaufrance.fr). - Le contrôle sanitaire des eaux destinées à la production d’eau potable (porté par les agences régionales de santé – ARS) qui porte à la fois sur la qualité des eaux distribuées au robinet, mais aussi sur celle des eaux brutes puisées dans les nappes souterraines (avant leurs entrées en usine de potabilisation). Ces données d’eaux brutes sont, elles aussi, mises à la disposition du public dans la base de données ADES.
Dans ce cadre, le nombre d’analyses effectuées par an et par point de captage dépend du volume annuel qui y est prélevé : sur notre périmètre de SAGE, cela correspond généralement tout au plus à une analyse par an (ou une tous les deux ans). - L’auto-contrôle effectué (sans obligation légale) par les producteurs d’eau potable au niveau de leurs centres de production. La fréquence de ces analyses est généralement très importante (souvent journalière), mais les données ne sont pas ensuite mises à disposition sur un site public et sont donc inaccessibles pour analyse ou traitement cartographique.